Méta travaille le verre comme une matière expressive. Il frappe d’un seul geste, laissant les grandes fissures se propager librement, tandis qu’il maîtrise les cassures plus fines pour dessiner, en surface, des figures féminines. Ce contraste entre hasard et précision crée une tension visuelle saisissante. Chaque œuvre capte la fragilité, la force et les accidents de la vie dans une image nette, sans retouche, où le verre devient émotion brute.
Avec Regard 3, Méta pousse son procédé jusqu’à l’orfèvrerie brute. Chaque fragment du verre, frappé avec précision, multiplie les détails : les yeux ouverts, le nez, la bouche, tout semble émerger des éclats. L’ensemble capte la lumière comme une surface pailletée, donnant au visage une présence vibrante, presque vivante. Une œuvre dense, minutieuse, où chaque cassure devient trait, chaque impact une étincelle.