Méta travaille le verre comme une matière expressive. Il frappe d’un seul geste, laissant les grandes fissures se propager librement, tandis qu’il maîtrise les cassures plus fines pour dessiner, en surface, des figures féminines. Ce contraste entre hasard et précision crée une tension visuelle saisissante. Chaque œuvre capte la fragilité, la force et les accidents de la vie dans une image nette, sans retouche, où le verre devient émotion brute.
Un seul geste, un seul matériau : Méta frappe le verre et laisse apparaître, dans la fragilité de la matière, un visage de femme. Dans Africaine, les lignes de fracture tracent une beauté calme et puissante, sur un fond noir qui renforce la profondeur du regard. Chaque détail est sculpté par l’impact, chaque fissure raconte une histoire — celle de la vie, du choc, de la recomposition. Une œuvre à la fois brutale et parfaitement maîtrisée.