Méta travaille le verre comme une matière expressive. Il frappe d’un seul geste, laissant les grandes fissures se propager librement, tandis qu’il maîtrise les cassures plus fines pour dessiner, en surface, des figures féminines. Ce contraste entre hasard et précision crée une tension visuelle saisissante. Chaque œuvre capte la fragilité, la force et les accidents de la vie dans une image nette, sans retouche, où le verre devient émotion brute.
Dans Nue Contre-Jour, Méta prolonge sa ligne de fracture pour révéler davantage du corps, du visage levé jusqu’à la courbe du sein. Toujours dans ce style minimal, une seule cassure guide le regard. Le profil semble respirer, porté par un élan vers le haut. Tout est contenu dans l’économie du geste : la nudité, la dignité, la lumière. Une œuvre qui capte le silence et la force.