Cette œuvre fait partie de la série Monarchie / Anarchie, dans laquelle Beus explore les tensions entre pouvoir et vulnérabilité, héritage et révolte, apparat et identité.
Réalisée au stylo BIC, chaque pièce cultive l’ambiguïté, l’interprétation multiple, et invite à un regard lent, attentif.
Rien n’est livré frontalement. Les symboles glissent, les figures se dérobent.
À chacun d’y projeter sa propre lecture.
Mystère rompt avec la précision coutumière de l’artiste. Le fond, plus organique, semble gribouillé, presque instable, comme un murmure ou une perte de contrôle.
Le masque s’y fond, à peine perceptible, révélé seulement par le contraste ténu du trait. Deux yeux, deux expressions : ici, l’ambivalence est frontale.
Comme si chaque regard cachait un autre regard. Comme si chaque visage portait un rôle.
Seul éclat : un vernis sur les ongles. Détail presque frivole, ou signe de pouvoir ?
Mystère est une énigme lente, une variation sur le thème du double, du masque et de l’intime camouflé.