On reconnaît immédiatement le visage.
Mais ici, ce n’est pas n’importe quel Ayrton.
Ce que Daddygraph a saisi, ce n’est pas une légende figée. C’est un instant. Le dernier combat. Le dernier pilote. Le dernier tour.
L’œuvre représente Ayrton Senna en 1994, au volant de la Williams FW16, celle du Grand Prix de San Marino, le jour où tout s’est arrêté.
Le support, un panneau signalétique détourné, rappelle qu’il s’agit d’un point de rupture, d’un signal dans l’histoire. La feuille d’argent bouchonnée donne une texture mécanique, métallique, comme un hommage silencieux aux matériaux de la course.
L’aérographie, domaine de maîtrise absolue de Daddygraph, vient poser le portrait sans emphase inutile.
Le vernis auto, lui, scelle le tout avec la rigueur d’un carrossier de haut niveau.
Daddygraph n’est pas qu’un artiste.
Il est un homme du métal, des carrosseries, du détail soigné.
Ce vécu donne à cette œuvre une légitimité technique et émotionnelle rare.
Pas d’icône figée ici. Juste un hommage précis, lucide, honnête.
Pour les amateurs de Formule 1, c’est une évocation forte.
Pour les amateurs d’art, c’est une œuvre dense, intelligente, qui dit beaucoup sans imposer un récit.





































